Indéniablement, nous vivons à une époque de grands changements majeurs.
Ces derniers sont motivés par de nombreuses inventions dans différents domaines technologiques, mais aussi à cause d’une conscience collective face à des limites environnementales qui sont en passe d’être franchies.
Bien sûr, le secteur du bâtiment ne peut échapper à ses changements. Quelles sont les nouvelles tendances dans le domaine du bâtiment en 2023 ? Nous allons tenter d’y répondre, mais à défaut de pouvoir rentrer dans les détails, nous n’allons vous présenter que les grandes lignes.
Des outils à la pointe de la technologie
Grâce aux récentes et incessantes évolutions technologiques, les outils utilisés dans le secteur du bâtiment continuent de se moderniser. Ces derniers interviennent dans tout le processus, depuis la modélisation jusqu’à la finition. Sur les chantiers, les ouvriers sont désormais équipés et assistés par des outils très modernes en utilisant différentes notions comme l’informatisation, la robotisation, l’intelligence artificielle, etc.
Les différents acteurs qui interviennent dans la construction ont depuis quelques années passé un cap dans l’utilisation de ces outils modernes. Désormais, vous ne ferez plus appel aux mêmes prestataires qu’il y a 10 ou 20 ans pour faire construire une maison individuelle à Voiron (38).
À titre d’exemple, la modélisation 3D grâce à des outils comme AutoCAD a connu sa gloire à son époque. Elle facilitait grandement le travail des différents acteurs sur le terrain sur la compréhension du projet.
En 2023, on parle de Building Information Modeling (BIM) qui est un processus de planification, de conception, de construction et de gestion de bâtiments qui utilise des outils numériques afin d’exploiter au mieux ces modèles 3D. Les modèles BIM permettent aux utilisateurs de visualiser les caractéristiques du bâtiment en 3D, de planifier les tâches de construction, de suivre les coûts et les délais, de gérer les risques et de planifier la maintenance.
Des bâtiments écoresponsables
Bien entendu, l’énergie est au centre des discussions lorsqu’il s’agit de concevoir de nouveaux bâtiments. La réalité écologique de notre planète et la pression incessante des écologistes ne peuvent plus être ignorées. Mais en 2023, le paramètre des hausses des coûts à cause de la situation politique en Ukraine vient encore envenimer les débats.
Depuis quelques années, on parle de maisons passives qui produisent l’énergie qu’elles consomment. Différentes notions comme l’isolation thermique avec l’utilisation de matériaux toujours plus performants ou les sources renouvelables comme le solaire ou l’éolienne sont devenues automatiques. Mais, les différentes évolutions technologiques ne s’arrêteront pas. On parle par exemple de nos jours de béton bas carbone, où on a remplacé une partie du ciment qui a une empreinte carbone très élevée par des matières organiques plus respectueuses de l’environnement.
En 2023, les professionnels du bâtiment veulent aller encore plus loin. Ils ne veulent pas se contenter de la maison passive. Ils veulent aller plus loin avec de nouvelles notions comme la valorisation de la chaleur fatale par exemple. Cette notion préconise l’utilisation des déperditions et des pertes pour les transformer en énergie utile.
Un exemple qui illustre parfaitement cette notion est l’utilisation des eaux usées et des déchets pour produire de l’énergie qui peut ensuite alimenter une partie des équipements. On parle également de l’ACV ou analyse du Cycle de Vie, qui préconise des études au préalable sur les impacts environnementaux des matériaux, des processus, etc.
Maison connectée, maison intelligente
La connectivité est également l’un des défis majeurs du secteur de bâtiment. Les différents appareils électroniques ont déjà emboîté le pas en se connectant aux réseaux et en devenant accessibles et pilotables à la fois par un cerveau central ou juste par l’utilisateur. Les différentes évolutions technologiques tendent à aller encore plus loin.
Les ingénieurs du bâtiment commencent par exemple à entrevoir des complexes, des quartiers ou des villes entières totalement interreliés pour une gestion plus responsable de la vie sociale de la communauté. La notion de connectivité ne se limitera donc plus aux besoins domestiques et individuels.
Elle aura une portée plus grande, qui sera rendue possible en partie par un reflet commun des infrastructures au niveau de chaque communauté concernée. Par ailleurs, on ne peut ignorer le phénomène du moment : l’intelligence artificielle. Elle aura également son mot à dire, et pas qu’un peu, au niveau de cette communauté connectée et du secteur de bâtiments en général.